L'essor du DAF à la demande

Date : Publié par

Interview en compagnie de mes consœurs et confrères par Hélène Truffaut, à la suite de la publication du premier observatoire du DAF à temps partagé par la DFCG.

Extraits :

Si la souplesse est un atout majeur, la motivation première des intéressés est souvent ailleurs. DAF « à la carte », Guy Degeorges a eu le temps d’y réfléchir, durant douze années passées au sein de filiales d’un grand groupe de presse, où « le manque de sens de certaines tâches finit par émousser l’enthousiasme initial ». Puis dans « l’univers rugueux des PME », où il trouve son compte pendant sept ans… avant de finir par s’ennuyer dans les périodes creuses.

« Un soir, un ami, numéro 2 d’une société de 50 personnes, m’a appelé. Le lendemain, il avait une réunion avec un de ses actionnaires, dont le service d’audit lui avait envoyé des tableaux auxquels il ne comprenait rien. Je lui ai fourni un décryptage. Six mois plus tard, il devenait mon premier client que j’ai accompagné pendant un an », raconte Guy Degeorges. Qui s’était entre temps délesté de son CDI pour venir en aide aux PME. « Le comptable est plutôt dans la procédure. Pour assurer les volets contrôle de gestion et stratégie financière, le DAF TP intervient rapidement et utilement auprès du chef d’entreprise. La variété des missions et la reconnaissance de mes clients sont mes premiers moteurs. »

Le chaînon manquant

Guy Degeorges, qui a créé sa structure (En Bref) en 2009, s’est tourné par goût vers l’industrie culturelle, la communication et la presse. Il travaille aujourd’hui pour un client deux jours par semaine, consacre une autre demi-journée à une start-up et mène des missions ponctuelles, dont des recherches de financements. Agenda professionnel qu’il combine avec des activités d’enseignement de la finance d’entreprise au Cnam et à Skema Business School.

Il en est convaincu : « Le DAF TP est le chaînon manquant entre l’expert-comptable, le DAF d’ETI et le grand cabinet de conseil. Tant pour la gestion quotidienne que pour soutenir les PME en difficulté. »

Autres sujets qui pourraient vous intéresser

Choisir le bon terrain de négociation… (ou « La bataille des Thermopyles »)

Date : Publié par
Parmi les points forts de Staraselski Rene-Pierre Staraselski, DAF A LA CARTE En Bref pour la région Grand Est : la pratique de négociation d’affaires.
J’ai demandé à René-Pierre d’illustrer pour nous 3 bonnes pratiques pour une négociation réussie.
1ere bonne pratique : choisir le bon terrain de négociation… (ou « La bataille des Thermopyles »)

1,5 de tonne de carbone en moins

Date : Publié par
Minimiser les émissions de CO2 liées aux transports professionnels, ça c'est fait (avec une organisation me permettant de n'utiliser que le train et jamais la voiture). Ou du moins en partie: peut-être il y a-t-il encore un effort à faire pour moins de déplacements...
Au programme 2022/2023: limiter les impacts liés à mes usages numériques (téléconférences, sauvegarde...). Tout en gardant le même niveau de service client, efficace et convivial.